- A la verticale de Nong Khiaw
- Spirituelle Luang Prabang
- Eaux turquoises à Kuang Si
A moins de 2 heures de vol de la trépidante Bangkok (Don Mueang), je suis venu m’immerger dans une Asie où le temps n’a pas de prise. Avec ses temples bouddhistes éparpillés dans une jungle accueillante et ses traditions ancestrales, j’avais envie de cette petite ville campagnarde au charme suranné, nichée au cœur de la région montagneuse du nord-Laos : la spirituelle Luang Prabang.



En cette fin d’après-midi, il est 16h30, la circulation est ultra fluide sur la route qui relie l’aéroport au centre-ville. La bourgade semble endormie, tant les voitures sont discrètes et les gens au ralenti.




Bâtie sur une péninsule formée au confluent de la grande Rivière Mékong et de sa petite sœur Khan (Nam Khan), Luang Prabang me dévoile sa douceur de vivre.






Avant la tombée de la nuit, le taxi me dépose à l’hôtel View Khemkhong Guesthouse au bord du Mékong.



Un peu plus tard, les couleurs chaudes de la nuit s’emparent progressivement de la rivière pour me gratifier d’un spectacle féérique. Je jubile de ce premier coucher de soleil en terre laotienne.


Dès les premières lueurs du jour, l’ancienne cité royale se prête aisément à la flânerie piétonne. Non loin de mon hôtel, je tombe sur des centaines de moines déambulant dans les rues en silence pour collecter leur nourriture quotidienne auprès de la population locale. C’est le traditionnel cérémonial du Tak Bat.


Dans ce dédale de temples mythiques, le Vat Pa Phai possède une fresque thaïlando-laotienne classique assez remarquable. De l’autre côté de la rue, se trouve la maison d’enfance de l’humoriste Pierre Desproges.

Le monastère Wat Xieng Thong est sans doute la pagode la plus élégante de Luang Prabang, avec ses toits incurvés à la limite de toucher le sol et sa façade en bois doré.


Sa façade ouest porte la mosaïque de l’arbre de la vie symbolisant le lien entre le monde terrestre et l’univers céleste.


Au détour d’une ruelle, je me retrouve face au palais royal qui fait désormais office de musée national.


L’enceinte du palais royal abrite notamment l’éblouissante pagode Haw Pha Bang.

Elle a été récemment construite pour accueillir le Phra Bang, le bouddha doré datant du VIIe siècle et confié au roi Fa Ngum par le roi des Khmers afin de répandre le bouddhisme Theravada dans le nouveau royaume unifié. Emblème national du Laos, le Phra Bang est amené depuis la pagode Haw Pha Bang en procession au temple de Wat Mai durant les festivités du nouvel an laotien.




Juste en face, j’empreinte le grand escalier (330 marches) qui s’élève jusqu’au point de vue du mont Phou Si. A 100 mètres au-dessus de la ville, la vue et les couchers de soleil au pied du That Chomsi sont plutôt sympas.






Demain matin, je pars me balader aux cascades de Kuang Si =) voir l’article.