De Nosy Be à Diégo Suarez en taxi-brousse

Après avoir lézardé quelques jours sur les plages sublimes de Nosy Iranja, il est temps de changer de décorum, direction Diégo Suarez, la plus française des villes malgaches.

Mais pour cela, il faut se lever tôt pour ne pas rater le départ des bateaux au port de Hell-Ville.

A 7h20, nous montons à bord d’une embarcation 16 places, après avoir acheté nos tickets rapidement sur le quai. La traversée jusqu’au petit port d’Ankify revient à 20000 Ar/p et le ticket de bus jusqu’à Diégo 40000 Ar/p.

30 minutes plus tard, nous débarquons à Ankify où nous attend le chauffeur du minibus pour Diégo, prévenu par téléphone depuis le bureau de Hell-Ville.

Par chance, nous arrivons les premiers, ce qui nous permet de squatter les deux places (fort prisées) à côté du chauffeur.

Après une longue attente, le temps que le van se remplisse de 16 personnes ensardinées avec enfants sur les genoux, nous décollons enfin à 10h20 directement pour Diégo, avec un stop prévu à Ambilobe.

La route est assez bonne et nous atteignons directement Ambilobe à 12h40, où nous marquons une pause bouffe de 30 minutes face au KOSOBE Hôtel.

A 13h40, nous reprenons la route directement pour Diégo (133 km).

A 14h15, on passe devant l’entrée Est de Mahasima qui mène au Parc National Ankarana. Juste en face, une piste part à droite pour Ankarana Lodge où on peut dormir dans les arbres paraît-il.

A 14h40, un panneau indique la limite du parc Ankarana. 20 minutes plus tard, nous traversons Anivorano, puis Antsalaka, puis Sodjoavato. Vers 15h40, un panneau indique la piste pour Tsingy Rouge.

Vers 16h40, nous passons devant l’aéroport de Diégo. 15 minutes plus tard, le minibus s’arrête au parkage, d’où nous prenons un bajaj pour l’hôtel Kartiffa, dans le nord de la ville et au bord de l’eau : ma résidence préférée sur Diégo =) voir mon article sur Diego.