La fabuleuse lagune de Bacalar

Embarquement 7h pétantes à l’embarcadère de Caye Caulker dans un hors-bord équipé de 3 moteurs de 250 ch. Nous débarquons 40 minutes plus tard à San Pedro pour effectuer les formalités de sortie du Belize (20$us droit de sortie), et nous embarquons à nouveau vers 8h30 dans un autre bateau pour Chetumal (Mexique) que nous atteignons à 10h45 (35$us droit d’entrée). A 11h30, j’attrape un taxi à la sortie du débarcadère pour l’aéroport où je vais récupérer ma voiture de location avec drop off à Cancun. A 13h, je prends la route pour Bacalar (40 km / 25 min de route).

Toutes les rues convergent sur le Zócalo Angel Remigio Rosado et le fort San Felipe attenant à côté duquel je trouve la banque Azteca pour changer des dollars (ouverture 15h). Et puis je vais faire un grand tour de Bacalar en bagnole. Ce village fait partie des 111 Pueblos Magicos du Mexique. Il n’y a pas de gros bâtiments mis à part quelques hôtels assez luxueux de 3-4 étages au milieu d’habitations plus modestes.

La magie de Bacalar réside dans son immense lagune, aux sept couleurs parait-il. Même si tous les accès à la plage sont trustés par les hôtels et quelques propriétés privées, j’ai pu tester les bains publics au nord de la Costera et goûter à l’eau cristalline. Et puis je suis parti à la recherche d’un hôtel puisque je n’ai rien réservé à l’avance. Ce ne fut pas une mince affaire…

Finalement, je trouve un plan sympa à l’hôtel Laguna, où j’aurai la chance d’assister à un magnifique coucher de soleil, depuis la terrasse de ma chambre.

Ce matin, je me lance sur la route des Balnearios, de Xul-Ha à Bacalar (15 km sur la 307), afin d’explorer les secrets de la lagune, à l’écart des grands hôtels, et tout particulièrement le sublime site de Los Rapidos.

Je marque ma première halte au Balneario publico Ejidal de Xul-Ha à 15 km au sud de Bacalar Village. L’endroit est bien ombragé et payant (15 mxn). 3 km plus loin, au bout d’une piste forestière d’environ 1 km et pas mal défoncée, j’ai apprécié le site toujours payant (35 mxn) de Las Cabanas de Panto-Ha. On y trouve un petit lodge, niché dans une cocoteraie magnifique, qui dispose de 3 ou 4 cabanes sur pilotis au confort très sommaire (70  mxn/p) et d’un snack-bar. L’endroit est paradisiaque avec sa jolie pelouse aménagée au bord de la lagune.

A 200m de là, je découvre le Rancho Alegre (50 mxn l’entrée) avec une belle jetée en bois qui avance dans la lagune verte. L’endroit est désert, ce qui lui donne un air de paradis bleu. 

800 m plus loin, au bout d’une piste de terre défoncée, je tombe sur deux balnearios, Laguna Bonanza et  Balneario Mananti. Là encore, le lieu est déserté. En basse saison, il n’y a rien d’aménagé, ni restaurants. Le site est uniquement animé en haute saison. J’en profite pour faire un plouf dans ce cadre absolument magnifique.

500 mètre après, j’atteins le site enchanteur du Lagoon Club à Los Rapidos. C’est le seul endroit où le canal est si étroit qu’il permet la formation de petites piscines naturelles éparpillées dans la mangrove.

La lagune de Bacalar se contracte sur une dizaine de km et crée des canaux turquoise dans la mangrove. Au lieu-dit Los Rapidos, le canal ne fait que 5 mètres de large et génère un courant assez fort qui fait le bonheur des kayakistes et des nageurs patentés. Et surtout, on y trouve des piscines naturelles de toute beauté.

A 2 km de là, toujours en remontant sur Bacalar, je me suis arrêté au balneario Sac-Ha. C’est ici que la lagune commence à se rétrécir jusqu’à Los Rapidos. Un peu plus loin, j’ai découvert le magnifique hôtel Akalki, qui se veut être un centre holistique. Tout est fait avec beaucoup de goût dans une ambiance très zen. De belles terrasses en bois sont aménagées sur la lagune. Un très bel endroit.

Enfin, je me suis arrêté au Cenote Azul, au commencement de la Costeria de Bacalar City qui aboutit au zocalo (3 km). Entrée 25 pesos. Il s’agit d’un lac circulaire à ciel ouvert, entouré de forêt et annexé par un restaurant. La baignade y est très agréable.

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