Nosy Be regorge de pépites de voyage comme Nosy Iranja, qui abrite l’une des plus belles plages du monde, Nosy Komba et la forêt originelle de Sambirano pour une belle immersion dans la nature préservée. Cette fois-ci, j’y reviens accompagné de mes frangines, fraîchement débarquées de la Réunion.
Je vais les chercher à l’aéroport où nous retrouvons le chauffeur de Zara Village qui doit nous conduire directement à l’embarcadère du petit village d’Ambatozavavy, une des portes d’entrée de Sambirano et la première étape du circuit découverte que j’ai concocté pour mes frangines. Le bateau à moteur de l’hôtel nous y attend.
Au bout d’une vingtaine de minutes de navigation, nous débarquons à Zara Village en plein jour et avec bonheur.
Lors de mon dernier séjour ici, la traversée avait été beaucoup plus longue (50 minutes) et périlleuse à la fois. J’avais rejoins le Zara Village à la tombée de la nuit, à bord d’une petite pirogue à pagaie, très rustique, et le tonnerre grondait dans un ciel menaçant. J’avais atteint péniblement l’hôtel à 19h, juste avant l’arrivée d’une grosse averse. 😅
Le Zara Village est niché dans la forêt originelle de Sambirano, le joyau de la réserve de Lokobe. On y vient surtout pour sa proximité avec le petit village de Ampasipohy (5 minutes à pied), le point de départ des randonnées dans la jungle.
L’hôtel est désert, nous l’avons pour nous seuls : le pied ! Les chambres sont très confortables et on y mange bien.
Après une bonne nuit de sommeil, Anouar nous rejoint au p’tit déj. Originaire de Ampasipohy, il connait la forêt par cœur et il est sans pareil pour dénicher la faune sauvage. Il sera notre guide.
Nous traversons le petit village avant de pénétrer dans la végétation luxuriante.
La forêt de Sambirano abrite le seul lémurien endémique de l’île : le lémur MACACO dont le mâle est noir et la femelle rousse.
On y trouve bien sûr une ribambelle de caméléons dont le plus petit du monde.
Vous le voyez le caméléon sur le tronc de l’arbre ?
La forêt abrite également des plantations d’ylang-ylang et de vanille.
Au détour d’un sentier, je manque de marcher sur un boa constrictor !
Retour à l’hôtel vers Midi où nous attend un super gueuleton de camarons et une baignade piscine. Le lendemain matin vers 9h30, après deux nuits formidables passées au Zara Village, nous reprenons le bateau pour Nosy Komba : voir l’article dédié. Et quelques jours plus tard, nous sommes de retour à Nosy Be où nous débarquons à Hell Ville.
A Hell Ville, les bajaj (tuk tuk) sont les rois de la route, ici comme dans la plupart des villes malgaches d’ailleurs. Ces tricycles à moteur, importés d’Asie, sont les taxis jaunes de la cité. Ils ont remplacé les pousse-pousse d’antan, tirés par des hommes.
Le marché central regorge de tous les fruits de la création, de poissons et de viande de zébu.
De là, nous attrapons un bajaj pour nous rendre à l’Arbre sacré de Mahatsinjo, un gigantesque figuier banian centenaire, niché dans une forêt assez difficile d’accès. La route pour y aller est grave défoncée.
L’Arbre sacré serait parti d’un seul tronc et devenu au fil du temps une véritable forêt de lianes, aux milliers de racines.
Dans la culture Sakalava, l’Arbre sacré maintient le lien entre la terre et le ciel, entre les vivants et les morts. Selon la mythologie, les esprits « Razana » vivent dans cette enceinte et il est de coutume de leur apporter des offrandes : tissu rouge et blanc, miel, rhum. La gardienne du sanctuaire nous fera visiter par la suite un petit musée sur l’histoire de Nosy Be, pas inintéressant.
Un peu plus tard, nous reprenons la route pour la cascade sacrée (1 heure de route environ). Eh oui, tout est sacré à Nosy Be 😉 Là encore, la route est complètement défoncée.
Ensuite, nous allons déjeuner au Cacao Beach sur la plage d’Andilana Beach. On y mange divinement bien. Une valeur sûre de Nosy Be.
Juste à côté du Cacao Beach se trouve Andilana Lodge où nous dormirons ce soir.
Après avoir goûté aux petits bonheurs de Nosy Be, y compris Nosy Iranja et Nosy Komba, nous partirons demain matin en taxi-brousse à Diégo Suarez =) voir l’article.